Archives Amedeo Modigliani - J. Lanthemann

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Jeanne Modigliani

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Fille de Jeanne Hébuterne et Amedeo Modigliani, elle naquit à Nice mais grandit, après la mort de son père et le suicide consécutif de sa mère en 1920, avec sa grand-mère paternelle Eugénie Garsin à Livourne.

 

Elle a obtenu son diplôme à Pise en histoire de l'art avec une thèse sur Vincent van Gogh. Persécutée par le fascisme en tant que juive, elle se réfugia à Paris. Lorsque la France fut occupée par les nazis, elle entra dans le Maquis, la résistance française, étant même emprisonnée pour des raisons politiques. À cette époque, elle épouse Mario Levi, frère de Natalia Ginzburg, comme le raconte Ginzburg elle-même dans "Lessico famigliare", pour des raisons purement liées à la citoyenneté. Les deux divorceront peu après.

 

En 1952, grâce à une bourse du Centre National de la Recherche Scientifique, Jeanne entreprit une recherche sur Van Gogh, en France et aux Pays-Bas. Grâce à l'étude de Van Gogh sur le stéréotype de l'artiste maudit, elle décide d'étudier la vie de son père Amedeo Modigliani et écrit en 1958 le livre Modigliani, sans légende publié par Vallecchi Editore. Cette œuvre démonte les différentes rumeurs qui pèsent sur la mémoire de son père, en particulier elle attaque celui qui a favorisé la renommée d'artiste maudit, à savoir André Salmon, auteur de "Vie et passion d'Amedeo Modigliani" publié en 1926, mais qui déjà en 1922 avait écrit un article centré sur le Paris Bohémien. Le texte place au centre de la réflexion une seule question : pourquoi Modigliani buvait-il ? Salmon décrit ses excès de boisson et l'usage de haschich, avec des interviews, des anecdotes mais sans notes biographiques précises. En tant qu'historienne, sa fille Jeanne s'en tient aux faits, tout en étant consciente qu'il n'est objectivement pas possible d'en écrire une biographie complète. Il faudrait cartographier tous les ateliers et habitations où Modigliani a vécu mais, étant donné les nombreux déménagements, cela n'est pas possible. Même dans le journal de sa mère, qui malheureusement s'interrompt dans les périodes les plus intéressantes, certaines rues sont confondues.

 

Certains éléments sont en revanche découverts grâce à un précieux document qui raconte l'histoire de la famille Spinoza et Modigliani depuis 1793 :

  • démystifie le mythe de la famille de philosophes. Il semble en effet que Modì se soit vanté à Paris d'une fausse descendance avec Baruch Spinoza : l'arrière-grand-mère était une Spinoza mais n'était pas apparentée au grand philosophe, de plus elle ne s'est jamais mariée et n'a pas eu d'enfants ;

  • démystifie la légende de la famille de banquiers. Tout le monde pensait qu'elle l'était, mais le père n'était qu'un commerçant et avait un ancêtre qui avait certes travaillé pour la Monnaie du Vatican, mais seulement comme responsable de l'approvisionnement en cuivre. Grâce à ce travail, il acheta quelques hectares de terrain, mais ceux-ci lui furent ensuite expropriés car, à cette époque, les Juifs ne pouvaient pas posséder de terres.

  • dément la rumeur des origines juives lyonnaises. Le nom de famille de la mère n'est pas Garcin - comme l'a écrit Salmon - mais Gaslin.

  • elle démystifie la légende selon laquelle Modì aurait commencé à peindre en 1898 lors d'une attaque de fièvre typhoïde, alors qu'il avait commencé plus tôt, en 1896, uniquement par passion.

  • démystifie la légende du manque de soutien à la famille et de l'abandon sans sépulture à Paris. Il existe une lettre envoyée par la mère au dernier marchand d'art Zaborowskij qui disait "couvrez-le de fleurs, je veillerai à vous rembourser". Le frère député Emanuele mit un mois pour arriver à Paris, à cause de la démobilisation consécutive à la guerre. Les voyages à Florence et à Venise furent payés par l'oncle Amedeo et celui pour Paris par la mère, qui a toujours soutenu son fils, même si elle ne nageait pas dans l'or.

  • dément la légende selon laquelle Modì aurait fréquenté l'académie de nu de Fattori à Florence en 1902 et à Venise l'année suivante.

  • démystifie la légende d’un Modigliani qui aurait pratiqué la sculpture par défaut et qui l’aurait abandonnée pour se consacrer à la peinture. Son premier amour fut la sculpture et il dut y renoncer pour diverses raisons : avant tout pour sa santé, car lorsqu’il arriva à Paris, il était déjà malade. Sculpter le marbre était trop fatigant, c’était malsain à cause de la poussière qu’on respirait ; en outre, c’était plus coûteux que la peinture en raison des frais des grands ateliers dont il avait besoin. On le voyait souvent dans le jardin ou dehors, en train de sculpter des pierres que ses amis lui apportaient et qu’il abandonnait partout parce qu’il ne pouvait pas les transporter.

  • démystifie la légende de sa formation parisienne : Modì, selon ses voyages et ses références, s'est formé en Italie comme l'a affirmé l'historien de l'art Enzo Carli. Jeanne documente que la seule étude que Modì a faite fut sur les sculptures du XIVe siècle de Tino di Camaino, d'abord à Naples, où il séjourna pour se remettre d'une convalescence, puis à Florence.

Les seules trois études critiques qui tentent de mettre de l'ordre et qui publient des documents accompagnés de notes biographiques vérifiables sont :

  • Jeanne Modigliani avec son "Modigliani sans Légende" ;

  • Giovanni Scheiwiller avec "Hommage à Modigliani" de 1930 ;

  • Enzo Maiolino "Modigliani de près" 1964 et deuxième édition 1981.

Son engagement constant pour obtenir une reconnaissance officielle de la valeur de l'œuvre paternelle a obtenu un succès important en 1981, lorsqu'à Paris elle a organisé l'exposition la plus complète de Modigliani jamais réalisée jusqu'alors : plus de deux cent cinquante œuvres parmi peintures, sculptures, gouaches et dessins.

 

Elle est décédée en 1984 à Paris (trois jours après la découverte à Livourne des trois fausses têtes attribuées à tort à Modigliani) d'une hémorragie cérébrale à la suite d'une chute. Elle était divorcée et laissa deux filles, Anne et Laure : elle avait épousé Mario Levi, frère de Natalia Ginzburg, comme on peut le lire dans le livre Lessico famigliare.

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Archives
Amedeo Modigliani
J. Lanthemann


Les Archives des œuvres de Amedeo Modigliani sous la direction du prof. Joseph Lanthemann, ont une valeur historico-artistique incommensurable, ayant été “autorisées”, par acte public en 1969 à Paris, par la fille Jeanne Modigliani, unique héritière universelle de tous les droits légaux sur les œuvres de son père.

 

L'Archive contient de très nombreuses lettres originales et des documents historiques encore inédits d'une importance énorme.

 

Le Professeur Joseph Lanthemann, déjà auteur de plusieurs publications dans le domaine de l’art, était considéré comme le seul véritable expert et spécialiste des œuvres d’Amedeo Modigliani.

 

Toutes les œuvres présentes dans le "Modigliani, Catalogue Raisonné, sa vie, son œuvre complet, son art", ont été préalablement examinées, étudiées et authentifiées directement par Madame Jeanne Modigliani, avant la publication.

 

Il est important de rappeler en outre que toutes les œuvres cataloguées par J. Lanthemann avec Jeanne Modigliani, en tant qu’unique héritière universelle de tous les droits légaux sur les œuvres d’Amedeo Modigliani, doivent donc être considérées comme "authentiques" à tous les effets de la loi.

 

Le Catalogue Raisonné a été imprimé à Barcelone en 1970 en édition limitée à 2 500 exemplaires dans le monde.

 

Les œuvres non incluses dans le présent catalogue de 1970 feront donc l’objet d’étude et de vérification de la part du Comité Scientifique J. Lanthemann.  

 

Il va sans dire l’importance culturelle que ces archives ont dans le monde international de l’art.

Portrait

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Nu Blonde
debout avec chemise abaissée
1917
Oil on canvas
92 x 65 cm (36 1/4 X 25 5/8 inches)
Signed “Modigliani” upper right


Nu assis sur un divan
(La Belle Romaine)

Painted in 1917
Oil on canvas - 100 by 65 cm
Signed Modigliani (lower right)

La Belle Chocolatière
vers 1916-1917
Huile sur toile - 99 x 65 cm.
Signé en haut à droite "Modigliani"

PROVENANCE :
Leopold Zborowski, Paris (acquis de l'artiste)
Dr. Raymond-Jacques Sabouraud, Paris (très probablement acquis auprès du précédent et jusqu'à sa mort en 1937)
Georges Renand, Paris (probablement acquis par l'intermédiaire d'un marchand auprès de la succession du précédent, et vendu : Drouot-
Montaigne, Paris, 20 novembre 1987, lot 6)
Collection privée, Asie (vendu : Sotheby's, New

York, 11 novembre 1999, lot 125)
EXPOSÉ :
Zurich, Kunsthaus, Peintres italiens, 1927, n° 106
Paris, Galerie Charpentier, Cent chefs-d'œuvre des peintres de l'École de Paris, 1946
Paris, Galerie Charpentier, Cent chefs-d'œuvre d'art français, 1947, illustré en couleur dans le catalogue
Paris, Musée national d'Art Moderne, L'Art Moderne Italien, 1950, n° 49 (intitulé Nu assis)
Rome, VI Quadriennale Nazionale d'Arte, Amedeo Modigliani, 1951-52, n° 13
Tokyo ; Osaka ; Sapporo ; Nagoya, Mitsukoshi, La Ruche-École de Paris et Montparnasse, 1978, n° 56
Paris, Musée Jacquemart-André, La Ruche et Montparnasse, 1978-79, n° 94
Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Amedeo Modigliani, 1981, n° 54, illustré en couleur dans le catalogue
(intitulé Nu assis sur un divan, La Belle Romaine)
Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen & Zürich, Kunsthaus, Amedeo Modigliani, Peinture, Sculptures,
Dessins, 1991, n° 62, illustré en couleur dans le catalogue (intitulé Nu assis)
LITTÉRATURE :
Maurice de Vlaminck, "Modigliani," L'Art Vivant, Paris, 1925
"Gemälde von Modigliani," Deutsche Kunst und Dekoration, Darmstadt, juillet 1925, illustré
André Salmon, Modigliani, sa vie et son œuvre, Paris, 1926, illustré pl. 6
Mark Schwartz, Modigliani, Paris, 1927, illustré pl. XI
Arthur Pfannstiel, Modigliani, Paris, 1929, catalogué p. 24
Michel Georges-Michel, Les Montparnos, Paris, 1929 (édition révisée), illustré p. 189
"Amedeo Modigliani," Deutsche Kunst und Dekoration, Darmstadt, janvier 1931, illustré p. 245
René Huyghe, French paintings, the Contemporaries, Paris, 1940, illustré pl. 6
Georges Besson, 1900-1940, Amplepuis-Rhône, 1944, illustré pl. 18
Rafaello Franchi, Modigliani, Florence, 1944, illustré pl. 11
Rafaello Franchi, Modigliani, Florence, 1946, illustré pl. XIX
Pierre Descargues, Modigliani, Paris, 1951, illustré sur la couverture
Enzo Carli, Modigliani, Rome, 1952, illustré pl. 17 et sur la couverture
Paolo d'Ancona, Modigliani, Chagall, Soutine, Pascin - Aspects de l'Expressionnisme, Milan, 1952, illustré pl. 18
Paul Ferdinand Schmidt, Geschichte der Modernen Malerei, Zurich, 1952, illustré pl. 16
"Hommage à Amedeo Modigliani," Rivista di Livorno, Livourne, juillet-août 1954, illustré pl. 14
Georges Poisson, La femme dans la peinture française moderne, Novare, 1955, illustré pl. 44/a
E. Lavavigno, L'Art Moderne, vol. II, Turin, 1956, illustré p. 1033
Arthur Pfannstiel, Modigliani et son œuvre, Étude critique et catalogue raisonné, Paris, 1956, n° 147, fig. 31,
illustré p. 114
Marcel Brion, La peinture moderne de l'Impressionnisme et l'art abstrait, Paris, 1957, illustré p. 81
Jean-Albert Cartier, Modigliani- Nus, Paris, 1958, illustré pl. 15
Ambrogio Ceroni, Amedeo Modigliani, Peintre, Milan, 1958, n° 129, illustré en couleur pl. 129 (intitulé Nu assis (au
divan) et daté d'environ 1917-18)
Franco Russoli, Modigliani, Londres, 1959, illustré pl. 21
Corrado Pavolini, Modigliani, Milan, 1966, illustré pl. 14
Alfred Werner, Amedeo Modigliani, New York, 1968, illustré p. 135
Gaston Diehl, Modigliani, Lugano, 1969, illustré p. 69
Csorba Geza, Modigliani, Budapest, 1969, illustré pl. 15
Nello Ponente, Modigliani, Florence, 1969, n° 50
Ambrogio Ceroni & Leone Piccioni, Les peintures de Modigliani, Milan, 1970, n° 192, illustré p. 97 et pl. XXXIII (daté
de 1917)
Joseph Lanthemann, Modigliani, 1884-1920- Catalogue raisonné, sa vie, son œuvre complet, son art, Barcelone,
1970, n° 141, illustré en couleur p. 196 (intitulé Nu assis)
Ambrogio Ceroni & Françoise Cachin, Toute l'œuvre peint de Modigliani, Paris, 1972, n° 192, illustré p. 97 et en
couleur pl. XXXIII
Carol Mann, Modigliani, Londres, 1980, n° 102, illustré p. 142
Bernard Zurcher, Modigliani, Paris, 1980, illustré pl. 39-40
Modigliani, les années de la sculpture (catalogue d'exposition), Museo Progressivo d'Arte Contemporanea, Livourne, 1984, n°
23A, illustré p. 123
Gaston Diehl, Modigliani, New York, 1985 (édition révisée), illustré p. 59
Claude Roy, Modigliani, Genève, 1985, illustré pp. 100, 104 et en couleur sur la jaquette
Alfred Werner, Amedeo Modigliani, New York, 1985, illustré p. 107
Thérèse Castieau-Barrielle, La vie et l'œuvre de Amedeo Modigliani, Paris, 1987, illustré en couleur p. 149
Angela Ceroni, Amedeo Modigliani- Les Nus, New York, 1989, n° 18, illustré en couleur p. 71
Christian Parisot, Modigliani, catalogue raisonné, peintures, dessins, aquarelles, vol. I, Livourne, 1990, illustré p.
152 ; vol. II, 1991, n° 33/1917, illustré en couleur p. 169 (Nu assis sur le divan (La Belle Romaine))
Werner Schmalenbach, Amedeo Modigliani, Peintures, Sculptures et Dessins, Munich, 1990, illustré en couleur pl.
62
Osvaldo Patani, Amedeo Modigliani, Catalogue général, Milan, 1991, n° 195, illustré en couleur p. 205 (intitulé Nu
assis sur un divan)
Victoria Soto Caba, Modigliani, El rostro intemporal, Madrid, 2008, illustré en couleur p. 328

Provenance :
Collection Henri Galilée, Paris (1875 - 1937)
Alex Reid & Lefèvre, Londres (acquisition avant 1929)
Collection D.M. Mc Donald, Londres
Galerie Bignou (dans les années 1940)
Collection Vladimir Horowitz, New York
Paul Rosenberg and Co., Inc.
Collection David E. Bright, Los Angeles
Collection Mrs. Dolly Bright Capen (par descendance)
En dépôt au Los Angeles County Museum, Los Angeles
Collection particulière
Bibliographie :
Dale Maud, Modigliani, New York, 1929, pl.16
WILENSKI R.H., Modern French Painters, London, Faber and Faber, 1940, p. 258, pl. 76
LANTHEMANN J., Modigliani 1884-1920. Catalogue Raisonné, Barcelona, Graficas Condal, 1970, p. 119, no. 173, p. 206
Expositions :
Palais des Beaux Arts, Bruxelles, Modigliani, 1933 ; Kunsthalle, Bâle, Modigliani, 1934 ; The Museum of Fine Arts, Boston, Massachusetts, Modigliani, Paintings and Drawings, 19 jan. au 26 fév. 1961, p. 46, no. 23 ; Los Angeles County Museum of Art, The David E. Bright Collection, 17 oct. au 17 déc. 1967, p. 31 ; Union Soviétique, Paintings from American Collections, 1976, le Ministère de la Culture de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques ; The Armand Hammer Foundation ; Occidental Petroleum Corporation ; Musée de l’Hermitage, Léningrad ; Musée Pouchkin, Moscou ; Musée de l’Etat d’Art Ukrainien, Kiev ; Musée des Beaux Arts de Biélorussie, Prêt no. 5732 ; Musée Marmottan, Paris, Chefs-d'oeuvre de musées des Etats-Unis - de Giorgione à Picasso, 13 oct. au 5 déc. 1976, n° 31 reproduit
Los Angeles County Museum of Art, Selections from the Twentieth Century Art Collections, 10 nov. au 18 déc. 1983 ; Los Angeles County Museums of Arts, Selections from the Twentieth Century Permanent, 9 jan. au 12 fév. 1985 ; Musée du Luxembourg, Paris, Modigliani, L’ange au visage grave, 23 oct. 2002 – 2 mars 2003, pp. 242-243, n° 47 (dimensions erronées).
Notes :
Reproduit dès 1929 par Maud Dale (Modigliani, New York 1929, pl.16) et exposé la même année à Londres par Alex Reid & Lefevre (sous le n°7), ce magnifique portrait a longtemps été accroché aux cimaises du Los Angeles County Museum of Art. La Galerie Bignou, qui en a été propriétaire dans les années 1940, l’indique comme exécuté à Nice en 1918 (Documentation Bignou, Musée d’Orsay, D. 65, intitulé « Femme aux mains croisées », rep.). Il semble plutôt avoir été peint dans le courant de l’année 1916. Malheureusement, l’identité de cette Belle chocolatière est encore inconnue : il ne s’agit, à l’évidence, pas de Mme Menier, dont Modigliani a aussi peint le portrait (La Femme au collier vert, Ceroni n°233). Quoi qu’il en soit, Alex Reid & Lefevre l’a acquis, avant 1929, d’une « collection Galilée, Paris ». Fameux collectionneur d’origine lorraine, Henri Galilée (1875-1937) quitta Le Havre pour Paris en 1910 et le Musée de Nancy conserve aujourd’hui le Portrait de Germaine Survage aux boucles d’oreilles par Modigliani (Ceroni n°277) qui lui a appartenu. (Cf. Cat. Exp. Musée du Luxembourg, Paris, Modigliani. L'Ange au visage grave, 2002-03, p. 242).

Provenance

Leopold Zborowski, Paris

Francis Carco, Paris

Jos Hessel, Paris

Galerie Druet, Paris, Hotel Drouot, Paris, March 2 1939, Lot 158 (illustrated)

Roger Dutilleul, Paris

Jean Masurel, Paris

Christie’s New York, Lot 337, Nov. 19th, 1998 (Bought in)

Private Collection, New York

Private Collection, South America

Exhibitions:

Galerie Berthe Weill, Paris, Amedeo Modigliani, Peintures et Dessins, December 1917

Palais des Beaux Arts, Brussels, Modigliani, November 1933, cat. no.66 illustrated page 33

Kunsthalle, Basel, Modigliani, January-February 1934, cat.no.57

Galerie de France, Paris, Modigliani: Peintures, December 1945-January 1946, cat.no.26

Palais des Beaux????Arts, Lille, Un demi siecle de peinture francaise 1900-1950, June-July 1950

Kunsthalle, Basel, Basler Privatbesitz, June-September 1957, cat.no.695

Musee d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris, Amedeo Modigliani, March-June, cat.no.45

Literature:

F. Carco, Modigliani, L’ Eventail, July 15, 1919, page 207

F. Carco, Le nu dans la peinture moderne, Paris, 1925, illustrated on cover

G. Scheiwiller, Modigliani, Milan, 1927, page 10

G. Scheiwiller, Modigliani, Paris 1928, page 8

G. Scheiwiller, Modigliani, Milan 1932, plate XX

G. Scheiwiller, Modigliani, Milan 1936, plate XXI

R. Franchi, Modigliani, Florence 1944, page 22

R. Franchi, Modigliani, Florence 1947, plate XLI

G. Jedicka, Modigliani, Zurich 1953, plate 33

R. Salvini, Guida delle Arte moderna, Florence 1949, page 37, illustrated plate 5

A. Pfannsteil, Modigliani et son oeuvre, Paris 1956, page 141,

cat.no.263, illustrated page 150 and plate 38

J-A Cartier, Modigliani Nus, Paris 1958, page 11

A. Ceroni, Amedeo Modigliani peintre, Milan 1958, page 62, cat.no.123, illustrated plate 123

G. Diehl, Modigliani, Lugano 1969, page 40

J. Lanthemann, Modigliani Catalogue raisonné, sa vie, son oeuvre complet, son art, Barcelona

1970, page 124, cat.no.224, illustrated page 225

A. Ceroni, I dipinti di Modigliani, Milan, 1972, pages 97-98, cat.no.193, illustrated page 97

C. Mann, Modigliani, London 1980, page 213, cat.no.108, illustrated in colour page 150

B. Zurcher, Modigliani, Paris 1980, cat.no.52

T. Castieau Barrielle, La vie et loeuvre de Modigliani, Paris 1987, page 155

A. Ceroni, Les nus de Modigliani, Paris 1989, page 73, cat.no.19, illustrated

C. Parisot, Modigliani Catalogue raisonne, Livorno 1991, vol.II, page 311, cat.no.29

O. Patani, Amedeo Modigliani, Catalogo Generale, Dipinti, Milan 1991, page 207, cat.no.197, illustrated.

Les Cariatides

Première Sélection d'Oeuvres

J. Lanthemann – “Catalogue raisonné complet des oeuvres de Modigliani" – 1970

"Les Caryatides de Modigliani"
"Art Nègre et la valeur de la spiritualité"


Première sélection numérotée de collection, réalisée en 100 exemplaires et composée de cinq copies d'œuvres publiées dans le "Catalogue Raisonné complet des œuvres de Modigliani" édité par Joseph Lanthemann en 1970 et autorisé par acte public par la fille de l'artiste, Madame Jeanne Modigliani, unique héritière universelle de tous les droits du Père.
Au début des années 1900, l'intérêt pour ce qui fut défini comme l'Art Nègre se consolide de plus en plus, surtout chez les artistes qui recherchaient la pureté ascétique et allégorique. Un art différent des avant-gardes contemporaines et précédentes innovantes. Un art aux origines lointaines qui fonde sa valeur non pas tant sur les formes et l'aspect esthétique, mais sur la signification transmissible, sur la valeur rituelle et religieuse. Un nouveau courant artistique circule dans les rues de Paris, qui à cette époque représentait le point central de l'art, pour les idéaux artistiques innovants qui inspiraient de nouvelles œuvres. Tout cela est facilement identifiable dans les dessins avec les Caryatides de Modigliani.
Entre 1905 et 1906 à Paris, l'art africain commence à fasciner de plus en plus les artistes qui, intéressés, étudient et réélaborent les nouvelles formes proposées. Un idéal artistique déjà connu depuis le XIXe siècle, mais qui ne prend son essor que dans ces années-là. Modigliani, attiré par la nouveauté, examine et réadapte l'art africain, il se l'approprie. Il extrait les différents éléments et les unit à sa formation classique pour mûrir un genre singulier, qui doit être identifié dans sa véritable suggestion : les portraits.
Des formes basiques et réduites à leur essence, des volumes corpulents et des lignes bien marquées sont les points essentiels de sa production graphique et picturale entre 1909 et 1913. Pour mieux comprendre ce nouvel art, il faut se dépouiller et revenir à l'état primitif. Voilà ce que firent Modigliani, Picasso, Brancusi, Matisse et d'autres, qui découvrirent et montrèrent au public la véritable essence de l'art noir, la plus profonde, celle cachée, qui ne concerne pas la simple esthétique, mais une valeur plus enracinée, celle spirituelle, celle de l'âme.

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La Femme aux macarons

Amedeo Modigliani

"La Femme aux macarons"

Réalisé en 1917

Technique : Huile sur toile 

Dimensions : 60,4 x 46 cm.

Signé : Modigliani en haut à gauche 

Collection privée

Catalogue J. Lanthemann, n° 208

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Tête de femme aux cheveux roux

Amedeo Modigliani

"Tête de femme aux cheveux rouges"

Réalisé en 1915

Technique : Huile sur toile

Dimensions : 41 x 33 cm.

Signé : Modigliani en bas à gauche

Collection privée

Catalogue J. Lanthemann, n° 53

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Conrad Moricand

Amedeo Modigliani 

"Portrait de Conrad Moricand" -  "L'Homme au Chapeau"

Réalisé en 1915

Technique : Huile sur toile

Dimensions : 46 x 38 cm.

Signé : Modigliani en haut à droite

Collection privée

Catalogue J. Lanthemann, n° 81

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